Les mûriers sont des arbustes à baies robustes et faciles à cultiver. Cependant, il y a quelques éléments importants à prendre en compte lors de la plantation et de l’entretien, afin que vous puissiez obtenir une récolte abondante chaque année.
| 🌱 | Planter et entretenir les mûriers |
|---|---|
| 🕰️ Période | Printemps idéal pour la plantation |
| 🌳 Jeunes plants | Au moins trois tiges saines |
| 🌍 Emplacement | Ensoleillé ou semi-ombragé, abrité des vents d’est |
| 🏞️ Sol | Ameublir profondément, ajouter terre de plantation si nécessaire |
| 💧 Préparation | Tremper la motte dans l’eau avant de planter |
| 🌿 Distance | 1,5 mètre entre les rangées |
| 🦴 Nutriments | Ajouter de la poudre de corne ou engrais pour baies |
| 🍂 Paillage | Couvrez avec compost d’écorce ou gazon coupé |
| ✂️ Taille initiale | Raccourcir les pousses à 50 cm |
Planter un murier : les éléments à connaître
Pour planter correctement des mûriers, vous devez tenir compte de quelques points. Les arbustes à baies sont aujourd’hui presque exclusivement vendus en motte, ce qui vous permet de les planter pratiquement toute l’année. Le printemps est toutefois une bonne période pour planter les arbustes, lorsque le sol s’est déjà réchauffé mais qu’il est encore bien humide après l’hiver. Dans ces conditions, les racines des ronces s’installent rapidement.
Les jeunes plants de bonne qualité possèdent au moins trois tiges de base saines, d’un vert frais, sans blessures ni parties d’écorce séchées. La motte doit être suffisamment enracinée pour que la terre ne tombe pas lors du rempotage, mais aussi pour qu’aucune racine pivotante ne soit visible au fond du pot. Les racines pivotantes sont généralement longues et non ramifiées et s’étendent autour de la motte le long du bord inférieur du pot. Elles sont le signe que la plante est restée trop longtemps dans le pot. En cas de doute, retirez brièvement les ronces de leur pot chez le pépiniériste et inspectez la motte de racines pour déceler d’éventuels défauts. Faites attention à la vigueur des différentes variétés, car les variétés de ronces à forte croissance peuvent facilement dépasser les dimensions d’un petit jardin.
Préparation du sol et plantation
Les mûriers sans épines, en particulier, sont un peu sensibles au gel et préfèrent un emplacement ensoleillé ou semi-ombragé, à l’abri des vents d’est – de préférence devant un mur de maison. Sinon, les mûriers sont assez peu exigeantes et poussent dans presque tous les sols. Néanmoins, il est conseillé d’ameublir la terre du parterre en profondeur avant la plantation. Si le sol est pauvre en humus ou très lourd, il est préférable de l’améliorer en y ajoutant de la terre de plantation ou des feuilles mortes décomposées.
Avant de planter les ronces, trempez-les brièvement dans un seau d’eau pour que la motte de terre puisse s’imbiber, puis plantez-les à une distance d’au moins 1,5 mètre entre les rangées, en fonction de leur croissance. Une poignée de poudre de corne ou d’engrais pour baies dans le trou de plantation améliore l’apport en nutriments. Après avoir tassé la terre avec précaution et l’avoir bien arrosée, il est préférable de recouvrir toute la plate-bande d’une couche d’environ cinq centimètres de compost d’écorce ou, mieux encore, de gazon coupé mélangé à des feuilles mortes, afin d’éviter que le sol ne se dessèche. Le paillis d’écorce est moins adapté car il entraîne une forte fixation d’azote. Il faut absolument éviter cela en fertilisant au préalable avec des copeaux de corne. Enfin, les pousses sont raccourcies au sécateur à environ un demi-mètre.
Le treillis approprié pour les mûriers
Pour que l’ordre règne dès le début dans le parterre de mûriers, vous devriez tout de suite installer un treillis et y faire passer les nouvelles pousses au fur et à mesure. Sans treillis, le désordre des pousses de toutes les variétés – à l’exception de ‘Lubera Navaho’ (voir ci-dessus) – ne peut être maîtrisé qu’au bout de deux ans au plus tard par une taille radicale. L’utilisation de quatre à cinq fils de fer horizontaux tendus entre des piquets en bois de la taille d’un homme et recouverts d’une gaine en plastique a fait ses preuves. La distance entre les fils de tension doit être d’environ 30 à 40 centimètres, le premier fil étant placé à environ 50 centimètres du sol. Pour la culture en éventail, ne choisissez pas un espacement trop important entre les fils, car vous pourrez alors tisser les pousses de ronces au travers sans avoir à les attacher spécialement.
Notez que les variétés à forte croissance, comme le ‘Jumbo’ à gros fruits, nécessitent un treillis d’environ cinq mètres de long par plante. En revanche, elles sont si productives que vous pouvez généralement vous contenter d’un seul buisson.
Mûriers : Variétés recommandées
Il a fallu de nombreuses années pour que les premières variétés de mûres sans épines puissent rivaliser avec le classique ‘Theodor Reimers’ en termes de qualité des fruits et de rendement. Aujourd’hui encore, de nombreux jardiniers amateurs préfèrent cette variété de mûres peu exigeante pour son rendement élevé et ses fruits sucrés et aromatiques. Theodor Reimers » est toujours considéré comme le nec plus ultra, en particulier pour la consommation fraîche. Les fruits de taille moyenne mûrissent de fin juillet à mi-septembre et, en automne, le feuillage de ‘Theodor Reimers’ prend une belle couleur rouge foncé à violette.
La variété sans épines ‘Loch Ness’ est l’une des meilleures en termes de goût. Elle a une croissance modérée et est peu sensible à la pourriture des fruits. Après une floraison précoce, les fruits mûrissent de fin juillet à mi-septembre sur les longues pousses à fruits des cannes de l’année précédente. Les très grosses mûres allongées sont d’un noir brillant uniforme et ont un goût acidulé et aromatique.
La variété sans épines ‘Lubera Navaho’, encore jeune, constitue une étape importante dans la culture des mûres. Elle pousse à la verticale et ne mesure qu’environ deux mètres de haut, c’est pourquoi elle n’a pas besoin d’être palissée. Les arbustes à haut rendement sont robustes et très sains. Les gros fruits noirs brillants mûrissent à partir de la mi-juillet et peuvent être récoltés jusqu’en octobre. Ils sont très fermes et possèdent un excellent arôme.
Culture des mûres en espalier
| 🌟 | Culture en espalier |
|---|---|
| 🌿 Sélection des pousses | Garder 5 à 7 pousses vigoureuses |
| ✂️ Taille estivale | Couper les pousses dépassant du treillis |
| 🌸 Formation | Pousses latérales fructifères l’année suivante |
| 🍇 Après récolte | Couper les pousses fructifères au niveau du sol |
| ✂️ Taille annuelle | Raccourcir pousses latérales à 2-3 bourgeons pour éviter la densité excessive |
Au cours de l’été, les mûres fraîchement plantées produisent de nouvelles pousses, dont seules les cinq à sept plus vigoureuses sont conservées et sont progressivement guidées en éventail à travers le treillis. Dès que les pousses ont dépassé le fil de tension supérieur, il suffit de couper ce qui dépasse des ronces. L’année suivante, de courtes pousses latérales se forment à l’aisselle des feuilles et donnent des fleurs et des fruits terminaux. Après la récolte, coupez-les au niveau du sol et faites pousser les nouvelles tiges pour la récolte de l’année suivante. Les cannes des variétés à forte croissance forment dès la première année des pousses latérales pouvant atteindre un mètre de long, mais qui ne fleurissent et ne fructifient que l’année suivante. Raccourcissez systématiquement ces pousses latérales à deux ou trois bourgeons la première année, afin que l’arbuste ne devienne pas trop dense et que les fruits puissent bien mûrir.
L’essentiel en bref
Le printemps est une bonne période pour planter les mûres. Commencez par ameublir le sol de la plate-bande en profondeur et ajoutez un peu de poudre de corne ou d’engrais pour baies dans le trou de plantation. Ensuite, trempez la motte de terre dans l’eau, plantez l’arbuste, arrosez et recouvrez le sol d’une couche de paillis. Après la plantation, taillez les pousses à environ 50 centimètres. En outre, veillez à toujours laisser un espace suffisant entre les ronces et laissez-les pousser en espalier.
